Brooklyn MCDOUGALL (CAN)
Olympienne artiste – Peinture : Paris 2024
Originaire de Calgary, dans l'Alberta, Brooklyn McDougall est membre de l'équipe canadienne de patinage de vitesse sur piste longue. Elle s'est mise au patinage de vitesse à l'âge de 15 ans, après avoir fait ses débuts dans la ligue de hockey AAA. Depuis ce changement de sport, elle a participé à deux Championnats du monde juniors, a décroché le titre national au 500 m femmes en 2021, a fait ses débuts olympiques en 2022 et a été sacrée championne du monde du sprint par équipes en 2023. Brooklyn s'entraîne actuellement dans l'espoir de participer aux Jeux Olympiques d'hiver de Milano Cortina 2026.
En parallèle de tous ces exploits sportifs, la Canadienne a obtenu une licence avec distinction en sciences biologiques à l'université de Calgary en juin 2021. Pendant quatre ans, elle s'est consacrée à la recherche sur les accidents vasculaires cérébraux au Foothills Medical Centre et a écrit de nombreux articles.
Sa volonté de rendre en retour à sa communauté fait désormais partie intégrante de l'identité de Brooklyn. Elle est actuellement athlète mentor pour Classroom Champions, une association à but non lucratif dont la mission est d'offrir aux enfants les moyens de réussir académiquement, socialement et émotionnellement grâce au soutien d'athlètes de niveau international. Brooklyn siège également au conseil d'administration du Calgary Booster Club qui utilise ses ressources au service de la prochaine génération d'athlètes par le biais de prix et bourses.
L'art a toujours occupé une place importante dans la vie de Brooklyn. En effet, la Canadienne a eu la chance de grandir entourée d'artistes qui l'ont inspirée à créer elle aussi. Sa passion pour l'art lui vient plus précisément de son grand-père et de sa grand-mère, tous deux des artistes touche-à-tout. Ils l'ont encouragée à pratiquer l'art à l'école, jusqu'au lycée où elle en a fait sa spécialité. Brooklyn s'est éloignée de l'art le temps d'obtenir son diplôme, et elle a renoué avec sa passion au décès de son grand-père en 2019. Depuis, l'art est devenu pour elle un exécutoire indispensable à sa santé mentale. Il l'aide à maintenir un bon équilibre avec le patinage de vitesse.
PROJET ARTISTIQUE
Le projet Les pionnières de Brooklyn McDougall célèbre l'histoire des premières championnes olympiques des Jeux Olympiques de Paris 1900 : Hélène de Pourtalès, Charlotte Cooper et Margaret Abbott. Lors de cette deuxième édition des Jeux Olympiques modernes, les femmes furent autorisées à concourir pour la première fois. Cependant, ces trois athlètes ne furent , à l’époque, jamais reconnues à la juste valeur de leurs incroyables exploits. Avec ses peintures et au travers d’articles de journaux imaginaires, Brooklyn McDougall rend hommage à ces championnes olympiques d’avant-garde alors que nous célébrons Paris 2024, les premiers Jeux à atteindre la parité des genres.
Mardi 22 mai 1900 Hélène de Pourtalès : La toute première. Peinture mixed sur toile
Mercredi 11 juillet 1900 Charlotte Cooper : De l’or dans la raquette. Peinture mixed sur toile
Jeudi, 3 octobre 1900 Margaret Abbott : Championne à son insu. Peinture mixed sur toile
"Je tiens à exprimer ma plus sincère gratitude au Dr Paula Welch de l'Université de Floride, qui a passé dix ans (1973-1983) à découvrir l'histoire perdue de Margaret Abbott. Sans le travail acharné et la détermination du Dr Welch à découvrir cette championne olympique inconnue, Margaret Abbott n'aurait jamais été gravée dans les livres d'histoire comme l'une des premières championnes olympiques. Malheureusement, Margaret Abbott n'a jamais su qu'elle était championne olympique avant sa mort en 1955. Cependant, son héritage perdure grâce au Dr Paula Welch. " Brooklyn McDougall
Questions et réponses
Quels parallèles pouvez-vous faire entre la pratique sportive et l'art ?
Quelle importance ces deux pratiques ont-elles pour vous ?
En grandissant, mon grand-père et ma grand-mère m'ont encouragée à faire de l'art et à poursuivre cette passion. Ils étaient tous les deux des artistes pluridisciplinaires. Quand je crée, je me sens proche de mes grands-parents qui ne sont plus parmi nous aujourd'hui. L'art me permet de m'exprimer et de libérer toute ma créativité.
Que signifie être olympienne à vos yeux ? Comment ce statut définit-il votre vision de la vie, de vous-même, et du monde ?
Pour moi, le fait d'être une athlète olympique s'exprime le mieux par une phrase que ma mère m'a toujours répétée : "Si tu as confiance en toi et que tu crois en toi, tu peux tout réussir". Cette phrase a guidé mon approche de la vie, car je m'efforce d'être un modèle pour la prochaine génération. Après les Jeux Olympiques de 2022, j'ai souffert d'une dépression post-olympique. Pour surmonter ces émotions, j'ai consacré plus de temps à redonner à ma communauté et à soutenir les personnes et les organisations qui m'ont aidé à atteindre mon objectif. Le Mouvement olympique s'efforce de contribuer à un monde pacifique et meilleur, et je pense que tous les olympiens sont un prolongement de cet objectif.
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